► Messages : 43 ► Age : 32 ► Quartier : Upper East Side ► Work : Conservateur du Museum d'Histoire naturelle ► Photo : Date d'inscription : 13/07/2009
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Sujet: Taxi ! |Edward* Dim 27 Sep - 19:28
Manhattan, 13.20 pm, DAY 25.
Ah, les mondanités ! Une fois de plus, notre jolie conservatrice de musée avait été invitée à déjeuner par un journaliste, qui s'était répendu en louanges, à propos de sa carrière impressionnante, de son CV sans fausse note, de son jeune âge et de sa beauté. En effet, depuis sa nomitation au poste de Conservateur du Museum d'Histoire Naturelle de New York, Abigail Spencer avait entendu ce refrain une bonne vingtaine de fois. Elle trouvait ces mots hypocrites, sachant pertinemment que les journalistes n'attendaient qu'un faux pas. Abigail était depuis plusieurs années une émminente représentante de l'archéologie moderne, et avait contribué à de nombreuses découvertes, entourée d'équipes prestigieuses. Mais cette chance n'était rien d'autre pour elle qu'un heureux concours de circonstances, dont elle n'aimait pas se venter. Car les thèses et les articles de revues historiques ou archéologiques ne pouvait trahir la vie privée de cette mère célibataire en mal d'amour. Et c'est ça, qui dérangeait le plus la demoiselle. Car elle était souvent présentée comme une femme parfaite, accomplie, qui élevait avec brio une petite fille aussi belle qu'elle. Mais la jeune femme ne s'était jamais répendu sur sa vie privée en ruine, sur son mari parti elle ne savait où et de qui elle ne pouvait, par conséquent, pas divorcer, de son renvoit de la Sorbonne, pour avoir eu une aventure avec l'un de ses étudiants... Bref, Abigail sortait d'un chic restaurant de SoHo, un peu mélancolique et surtout irritée d'avoir encore une fois entendu un journaliste peu délicat étaler ses réussites à voix haute, au milieu d'un restaurant bondé de personnalités diverses. Et, comme pour ajouter à son malaise, la jeune femme avait été retardée, et se savait en retard pour un rendez-vous important au Museum. Au téléphone avec son assistante, elle héla un taxi, et s'engouffra à l'intérieur. Mais, constatant l'arrivée d'une vieille dame sur le bord du trottoir, le regard implorant, elle céda sa place - éducation britannique oblige... Mais la gentillesse ne fait pas toujours le bonheur de ceux qui la pratiquent. Abigail regarda ainsi s'éloigner son taxi, terminant sa conversation avec Anita sans quitter la route des yeux, à l'affut d'un nouveau véhicule jaune. La charmante créature patienta dix, quinze minutes, raccrocha son téléphone, mais ne trouva aucun chauffeur pour l'emmener. Mais alors qu'u "Yellow Taxi" new-yorkais s'arrêtait enfin à son niveau - alors que les cinq précédents l'avaient royalement ignorée - un jeune homme s'engouffra dans le taxi de notre jolie blondinette. Furibonde, et un peu sur la défensive, Aby ne put s'empêcher de protester. Elle attrappa le jeune inconnu par la manche, et, avec un air sévère qui ne lui allait pas, elle tenta de le réprimender tant bien que mal :
“ Excusez-moi, mais cela fait plus d'un quart d'heure que j'attend un taxi, et je ne crois pas avoir arrêté celui-ci pour vous ! ”
Bien que la sévérité et la réprimande ne fussent pas dans le tempérament de la jeune femme, cet inconnu parrût touché par la détresse qu'il lut dans ses yeux, et lui proposa de monter dans le fameux taxi. Ils allaient dans le même quartier, alors pourquoi ne pas tenter le covoiturage? Abigail accepta et grimpa à côté de lui, refermant la portière derrière elle. D'un geste nonchalant, le jeune homme lui proposa d'indiquer son adresse au chauffeur. Abigail s'exécuta, et le taxi partit. Mais à peine quelques mètres plus loin, nos trois compères se retrouvèrent prit dans un énorme embouteillage. Le chauffeur se proposa pour aller aux nouvelles, et comprendre de quoi il s'agissait. Il laissa donc Abigail et cet inconnu seuls sur la banquette arrière, et entreprit de parcourir, à pieds, le kilomètre qui le séparait de la tête du bouchon. Nerveuse, Aby regardait par la fenêtre, jetait un regard distrait à son téléphone, jouait avec le médaillon en or de sa grand-mère, et surtout, agitait nerveusement les jambes. Par aggacement ou par compassion, le jeune homme entreprit de calmer la jolie demoiselle...
Taxi ! |Edward*
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