-Tom...
-Oui chérie ?
-Je crois que je suis en train de perdre les eaux...

Et ce fut lors de leurs fiançailles que les deux jeunes amoureux se dirigèrent à l'hôpital pour mettre au monde leur enfant. Après plusieurs heures en salle d'accouchement, la jeune Mia Kelsey Gordon pointa le bout de son nez le 4 Décembre à 18h35 dans un des hôpitaux de New York. Les deux jeunes parents de 19 ans chacun n'avaient fait qu'enchaîner les évènements. Tout deux très amoureux, après une soirée bien arrosée ils avaient oublié de se protéger et...patatras, Abbye tomba enceinte. Une fois qu'elle l'eut annoncé à Tom, il décida après mûre réflexion qu'il allait rester dans cette grande épreuve avec elle. Ils n'étaient tout deux pas près pour être parents, mais ils le devaient bien, ils décidèrent alors de former une vraie famille. A côté de leurs études, ils commencèrent à travailler, à gagner de l'argent, à acheter des meubles puis, Tom prit une grande décision. Il décida de demander en mariage Abbye, ce qu'elle accepta avec bonheur. Et les voilà à présent avec une petite fille à élever. Ils avaient bien lu des tas de livres sur le sujet,mais dès le début cela se compliqua. Ils n'avaient pas l'habitude de changer une couche, ne savaient pas faire chauffer du lait, n'avait presque jamais de temps à consacrer à leur fille et, s'ils n'avaient pas eu l'aide de leurs parents riches, ils n'auraient même pas pu payer une nourrice pour la garder. Ils dormaient peu, Mia n'était pas du genre à hurler durant la nuit, elle était d'ailleurs très calme, mais cela lui arrivait de pleurer quelquefois comme tous les bébés normaux. Après deux mois à vivre comme cela, les deux parents n'en pouvaient plus, Abbye aimait plus que tout Mia et essayait d'être le plus possible avec elle, c'était son petit rayon de soleil. Tom, c'était toute autre chose, il ne portait jamais Mia dans ses bras, ne s'occupait jamais d'elle, comme si elle n'existait pas. Leur couple ne marchait plus, il n'y avait plus de discussion, ils ne s'embrassaient plus, ne se touchaient même plus... Un jour, Abbye se réveilla, comme d'habitude, regarda son mari à côté d'elle, comme d'habitude. Ne le vit pas, pas comme d'habitude, se leva pour voir s'il était dans la cuisine, il n'y était pas. Elle commença à paniquer, son coeur s'emballa, elle se dirigea rapidement vers la chambre de Mia, se rassura à moitié en remarquant qu'elle était toujours là. Elle revient alors à l'histoire de son mari...où pouvait-il être ? Il était trop tôt pour être en train de travailler et tous les magasins étaient fermés... Elle se dirigea ensuite vers la cuisine tout en plissant les sourcils. Rien, il n'y avait rien là non plus. Elle soupira et s'assit sur une chaise, se posant des centaines de questions. Puis, elle remarqua un petit papier plan. Ses sourcils en point d'interrogation, elle se leva pour se diriger vers celle-ci. Elle l'attrapa de ses deux mains et essaya de la lire.
"Abbye, je pars.
Ce n'est pas une vie, ni pour toi, ni pour moi, ni pour Mia.
Désolé. "
Ouvrant la bouche en "o" sous le choc, elle laissa tomber la feuille par terre qui vola pendant plusieurs secondes dans les airs avant de s'écraser contre le sol. Abbye se retrouvait à présent seule pour élever sa fille. Elle ne savait pas vraiment comment réagir. Devait-elle être en colère par la lâcheté de son mari ? Devait-elle être malheureuse car son mari la quittait ? Devait-elle être inquiète par ce qui allait se passer en étant seule avec sa fille ? Tous ses sentiments étaient mélangés et elle décida de garder la tête haute. Elle ramassa le papier, le froissa et, se dirigeant vers la poubelle, le jeta méchamment. Elle abandonna alors ses études à l'université pour étudier chez elle. Elle reçue l'aide d'amies, mères également, qui étaient tout de même plus âgées qu'elle. Plus mûre que les amies qu'elle avait eue jusque là. Elle savait que maintenant elle ne pouvait compter que sur très peu de gens. Heureusement pour elle, il y avait toujours ses parents. Même s'ils ne voulaient plus vraiment la voir, très déçus par la grossesse de leur fille. Mais, c'était tout de même leur fille et ils avaient beaucoup d'argent et lui envoyaient régulièrement des chèques d'une centaine de dollars. Sans cela, Abbye et Mia vivraient dans la rue. Mia grandit, en même temps que sa mère. A 5 ans, elle était la meilleure de sa classe. On la disait très intelligente, que ce n'était pas de son niveau et qu'il fallait qu'elle saute une classe. Mia en était formellement opposée, pour elle, c'était juste logique, on la trouvait plus intelligente que les autres, car chez elle, elle n'avait que ça à faire, réviser, apprendre ses leçons, les mettre en pratique, faire ses exercices, en faire plus que les autres pour s'avancer. Tout simplement car elle s'ennuyait chez elle, elle n'était pas plus intelligente que les autres. Mais à cause de cela, elle était rejetée par les autres enfants qui la trouvaient bizarre. Elle parlait très rarement et quand elle parlait c'était pour dire quelque chose qu'ils ne comprenaient pas, une citation d'un grand auteur ou d'un philosophe. En classe par contre, elle parlait souvent, expliquant plus que ce qu'on lui demandait. Ce qui troublait légèrement son institutrice et se faisait traiter de "fayotte" par ses camarades de classe. Puis, toujours première de sa classe, elle rentra enfin au collège. Elle y rencontra Lucas. Il était d'origine française. Elle en tomba tout de suite amoureuse et arrêta de s'entêter à s'avancer sur les autres au niveau scolaire. Il vint un jour la voir alors qu'elle était seule sur un banc dans la cour de récréation. Il la regarda dans les yeux, sans un sourire, elle se sentait assez gênée, mais ne le fit pas savoir. Puis enfin, il ouvrit la bouche : "Cap de dire à la prof de maths qu'elle donne envie de dormir ? " . Mia afficha un petit sourire malicieux avant de répondre : "Cap" et de se lever en entendant la sonnerie retentir. Elle en était cap la Mia. Lucas se mit derrière elle en attendant qu'elle dise cela à leur professeur. Mia leva la main, très sérieuse, la professeur l'interrogea pour répondre à une équation. Mia dit simplement, sans sourire ni laisser paraitre une seule émotion : "Madame, excusez-moi, mais vous ne vous rendez pas compte que vous nous donnez à tous une envie subite de dormir ? ". La professeur, troublée, balbutia quelques mots comme :" Je, c'est à dire que, enfin, je, pourquoi tu..." sous les rires de ses élèves, avant de se reprendre, de froncer les sourcils et de demander à Mia son carnet de correspondance. Avec un sourire satisfait, elle le lui donna sans une seule hésitation. Puis, peu après, elle se retourna vers Lucas et demanda : "Cap de te lever alors qu'elle est en train de parler et de faire trois fois le tour de la classe ? ", ce à quoi il répondit bien évidemment : "Cap.". Il le fit et enchaînèrent les cap jusqu'à se recevoir chacun deux heures de colles. Ils continuèrent comme cela pendant des semaines, des paris, à chaque fois gagnés qui rapportaient aux deux élèves des heures de colles, mais peu importait, ils jouaient ensemble, s'attiraient mutuellement. Ils grandirent comme cela, à jouer, on ne les séparaient même pas, on avait un jour essayé, les proviseurs se souviendront toujours de la grève à laquelle ils avaient eus affaire. Tous les élèves avaient été appelés pour manifester. Mia et Lucas pouvaient tout de même remercier leurs parents à qui ils avaient volé des billets de 5$ pour acheter les élèves. Tout au long de leur enfance ils se lancèrent des "cap ?". Il y avait de tous les genres : "Cap d'enlever ton tee-shirt en plein cours de sport ? Cap de taper les fesses d'un prof ? Cap d'aller voir le directeur et de hurler à la mort ? Cap d'embrasser un chien ? Cap d'aller donner une claque à ta mère ? " Et j'en passe des meilleurs...A 12 ans, il jouaient. A 13 ans, ils ne pouvaient être séparés plus de deux heures, ils s'appelaient tous les soirs et toutes les après-midi, se voyaient lorsqu'ils le pouvaient, fuguaient s'ils n'avaient pas la permission de sortir. A 14 ans, ils allaient voler chez un grand magasin des bières qu'ils éclataient du haut d'un pont, sur un trottoir. A 15 ans, cela se compliqua. Ils commençaient tous les deux a en avoir marre de jouer aux bons amis alors qu'ils savaient pertinemment qu'ils s'aimaient l'un et l'autre. Un jour, alors qu'ils étaient assis sur un banc de Central Park, Mia posa la question fatidique : "Cap de m'embrasser ? " Elle le regarda encore avec son air sans émotions alors que son coeur battait à 100 à l'heure. Lucas sourit, baissa la tête, la releva et répondit, comme d'habitude : "Cap." . Ils s'embrassèrent, pendant des heures sur ce banc de Central Park. Lucas raccompagna Mia chez elle, avant de se quitter, elle le regarda dans les yeux : "
- Aimes moi !
- Cap !
- Attends, c'est un jeu là pour toi ?
- Non, c'est un pari. C'est toi qui l'a lancé.
- Bah si c'est moi qui l'ai lancé t'as pas su le rattraper au vol. Pauvre tâche."
Et sur ce dernier mot elle lui claqua la porte au nez. Le lendemain, il alla la voir, elle fit sembla de ne pas le voir, comme s'il n'existait pas :"
- Mia, tu veux plus me parler ?
- Lâche-moi.
- Mais Mia arrêtes, s'il te plait...
- Le problème, c'est que même si tu m'disais « je t'adore » j'te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J'suis perdue... Attends deux secondes, j'ai pas fini... Dis-moi qu'tu m'aimes... Dis-moi juste que tu m'aimes. Parce que moi j'oserai jamais te l'dire la première, j'aurais trop peur que tu crois qu'c'est un jeu...
- Mia...
- Tu m'aimes pas c'est ça ? Et bah au revoir ! "
Elle s'en alla en courant, en pleurant, pour la première fois de sa vie, elle pleurait pour un garçon. Ce garçon en plus, lui qu'elle avait aimé pendant près de 4 ans. Elle ne le revit pas pendant un mois. Il avait disparu de la circulation, il ne venait plus au collège. Puis un jour, pendant la nuit, alors qu'elle dormait, elle se fit réveiller par une ombre humaine, elle voulu hurler mais l'homme qui était entré dans sa chambre couvrait sa bouche avec sa main. Elle mit plusieurs minutes à émerger avant de se rendre compte que c'était une personne connue qui ne cessait de lui répéter son nom : "
- Mia, c'est moi Lucas, c'est moi, arrête de crier, c'est moi !
- Put*in mais qu'est-ce que tu fous là ?
- Je voulais m'excuser.
- Attends mais t'étais où ? Je t'ai pas vu pendant un mois et d'un coup t'apparait dans ma chambre ?
- Je sèchais les cours, j'avais besoin de réfléchir.
- A quoi ?
- A qui. A Toi. "
Et il l'embrassa. Elle accepta ce baiser. Alors qu'il voulait aller plus loin il se prit une claque : "
- Mais tu me prends pour qui ? Une prostituée ?
- Mais non Mia...je...désolé, je pensais pas.
- Et t'es cap de virer de chez moi ?
- Heuu...
- Moi en tout cas, je suis cap de te virer ! "
Et sur ce, elle l'envoya balader, le raccompagna à sa porte et le poussa dehors. Le lendemain, il était de retour. Il allait la voir une nouvelle fois : "
- Bon t'arrêtes de m'en vouloir ?
- T'es cap de ne pas me parler pendant deux ans ? "
Il ouvrit la bouche sous la stupéfaction. Se reprit et la referma avant de répondre un silencieux : "Cap". Et il s'en alla sous les yeux de Mia. Un an passa, Mia repris ses études en main qu'elle avait délaissé pour Lucas. Elle se remit au travail, récupéra son statut de première de la classe. Elle entra au Lycée, se fit enfin des amies. Très peu tout de même, deux amies. Ses meilleures amies. Elle trouva son orientation sexuelle lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était attirée par les deux sexes. Elle sortit avec une jeune fille, elle ne l'aimait pas tellement mais la trouvait magnifique, autant intérieurement, qu'extérieurement. Mais elle la quitta rapidement, les sentiments n'étaient pas au rendez-vous. Elle n'oubliait cependant pas Lucas. Il l'avait marqué à vie, il y aurait toujours sa signature sur son coeur. Elle regardait les jours. Elle avait à présent 17 ans. Cela faisait pile deux ans. Mais elle savait éperdument qu'il ne viendra pas la voir. Elle était assise sur le banc dans Central Park, celui sur lequel ils s'étaient embrassés pendant des heures. Il pleuvait aujourd'hui, les gouttes de pluie s'emmêlaient dans les cheveux de Mia. Soudain, elle vit une tête connue. Lucas. Il ne l'avait pas oublié. Elle ne put s'empêcher de sourire et de rire en levant les yeux vers le ciel, chose qu'elle ne faisait jamais. Lui aussi eu un petit sourire. Mia ne réfléchissait même plus à tout ce qu'il avait fait, elle se leva et alla l'embrasser. Lucas fut assez étonné au début mais se laissa faire jusqu'à apprécier ce moment. Après un long baiser de plus de cinq minutes, elle le regarda. Attendant une réaction particulière. Elle sentait le coeur de celui qu'elle aimait battre à toute allure. Cela la rassura. Elle commença alors à parler : "
- Lucas ? Est-ce que je t'ai manqué ?
- Bien entendu, répondit-il avec un petit rire nerveux.
- ...
- Je t'aime Mia. "
Elle ne sut quoi répondre. Elle lui sourit juste, ça suffisait. Les semaines suivantes, ils redevinrent les complices qu'ils étaient il y a deux ans. Ils redevinrent proches et recommençaient à se lancer des défis à tout va, allant de plus en plus loin. La drogue, les fêtes, la provocation, le sexe...et puis un jour, où ils étaient allongés sur une pelouse ensemble, Mia lança une phrase sans réfléchir : "
- En faite nous deux c'est bizarre...On sait pas vraiment si on s'aime. On s'embrasse, on couche ensemble, mais au fond on sait pas si on s'aime tous les deux. C'est un peu louche...
- Ce qui est louche c'est que tu me sors ça maintenant. Tu veux quoi ? Que je te dise que je t'aime ? Mais si je t'aimais pas ? Tiens, regarde cette fille, je l'aime pas et je pourrais très bien l'embrasser.
- Cap ?
- Cap. "
Il se leva, se dirigea vers la jeune blonde et l'embrassa d'un baiser langoureux puis se dirigea vers Mia qui soupirait : "
- T'essayes de m'faire du mal ? Sois pas ridicule Lucas, t'en es même pas cap'.
- Bien sûr...tu crois vraiment que je suis un ange ? Lance-moi le pari puisque tu n'y crois pas !
- Cap ?
- Cap ! "
Et sur ce dernier cap, il s'en alla sans demander son reste. Ils étaient tout deux énervés et n'étaient surement pas près de se réconcilier...comme d'habitude ! Au Lycée, ils se jetaient des regards et Lucas essayait d'embrasser le plus de fille possible devant les yeux de Mia, qui riait à ces provocations ratées. Puis la fin des cours, les diplômes. Les deux aimants se parlaient quelquefois, Lucas essayant désespérément de blesser Mia en lançant une réplique tranchante qui ne l'affectait pas du tout. Ils avaient 18 ans. Ils entrèrent tous les deux dans des universités différentes. Ils se croisaient cependant, c'était comme des rendez-vous sans se prévenir l'un et l'autre. Ils savaient que l'un allait à Central Park à cette heure et à ce jour. Et puis un jour, Lucas appela Mia pour l'inviter au restaurant. Elle était assez étonnée mais accepta. Lorsqu'elle arriva, en belle tenue de soirée, elle vit son Lucas sur une table en face à face avec la jolie blonde qu'il avait embrassé un jour. Elle portait une alliance, cela, Mia le remarqua tout de suite. Elle resta distante. Lucas se leva, la blonde se retourna et regarda Mia d'un mauvais oeil. Lucas engagea la conversation avec Mia un peu plus loin pour que la blonde n'entende rien : "
- Mia, comme ça me fait plaisir de te voir.
- C'est qui elle ?
- Ma fiancée, Michelle. Tu te souviens de ce jour là où tu m'as dis que je serais jamais cap te faire du mal ? Cap. Cadeau. Comme ça on est quitte.
- Tu nous présentes maintenant ? "
Ils se re-dirigèrent vers la table, la fiancée de Lucas se leva, un petit sourire satisfait aux lèvres. Lucas les présenta : "
- Michelle Mia. Mia Michelle. Ma futur. Mon passé."
Mia était donc son passé. Il avait réussi. Elle était détruite. Ce fut ce jour là qu'elle décida de ne plus jamais tomber amoureuse. Elle ne dit pas un mot, elle sortit du restaurant. Elle allait avoir 19 ans. Elle le détestait. Peu après, elle demanda de l'argent à sa mère, qui était devenue une femme d'affaire riche se trouvant une place dans le milieu de l'économie grâce à ses propres parents, pour s'acheter un appartement dans l'Upper East Side. Elle s'était créer un book pour devenir mannequin, on l'appelait souvent pour le magazine ELLE qui aimait beaucoup la voir porter des nouveautés en tout genre. Elle continuait ses études grâce à l'argent que lui procurait son travail. Oubliait l'amour. Retrouva sa vraie personnalité. Couchait à tout va. Elle oublia tout de même rapidement Lucas. Elle oublia l'amour qu'elle avait eu pour lui pendant des années. Elle vivait comme cela à présent, elle était heureuse, elle vivait pleinement. Et ne tiens plus à s'accrocher à quelqu'un comme elle l'a fait avec Lucas.

« Elle a les yeux révolver, elle a le regard qui tue... » Belle chanson qui conviendrait bien à Mia. Cette jeune brune à des yeux noirs très intense et profond, des yeux revolvers, un regard méchant qui ne se veut pas forcément, parfois elle a même un regard hautain mais ça c'est réservé aux personnes que Mia déteste et qu'elle trouve tout simplement ridicule. Des longs cheveux noirs qui lui tombent sur les épaules et que beaucoup de filles envie qu'elle noue le plus souvent en deux tresses un peu diabolique où des cheveux rebelles s'échappent. Toujours à la mode, elle est habillé comme un mannequin, grâce à son métier peut-être. Le dernier jean en vogue, elle le possède, le pull dont tout le monde rêve, elle se l'est fait offrir. Tout est une affaire de contact avec elle. Cependant, elle ne met pas tout de la mode, il ne faut pas exagérer, juste ce qu'elle aime là-dedans. Et en général, il y a pas mal de chose. Des ongles manucurés qu'elle mord souvent et qui ne résistent pas longtemps à ses dents complètent sa panoplie de fille à la mode. Pour sa taille, malheureusement pour elle, elle ne fait qu'un mètre 65, ce qui fait d'elle une mannequin plutôt petite. Pour son poids, elle fait 50 kilos, ce qui lui suffit parfaitement, peut-être un peu trop mince ? Mais elle se sent bien dans sa peau, c'est le principal, non ? Son maquillage est presque indispensable pour elle. Elle n'est pas amoureuse de sa personne, se trouvant tout de même régulièrement pas super jolie, elle ne cesse d'admirer ses yeux noirs. C'est exactement les yeux qu'elle aime chez une fille. Bien sûr, ça ne tient qu'elle. Et pour souligner ses yeux, que faut-il ? Bien entendu, du eye-liner et du mascara pour « des cils XXL » comme disent-ils dans les pubs pour lesquelles Mia pose parfois. Son accessoire fétiche ? Un simple chapeau melon des année soixante qu'elle garde précieusement dans son armoire et ne le sort que pour faire bonne impression. Donc, dans les soirées c'est carrément interdit ! Lorsqu'elle a les cheveux détaché, elle ne peut s'empêcher de les coiffer vers l'arrière avec ses cheveux. Elle ne bronze jamais et en est assez heureuse. Le bronzage, ce n'est pas pour elle. Elle préfère la peau blanche, presque vampirique. Son seul péché en tant que fashionista serait peut-être de ne jamais porter de sac. Elle trouve ça lourd et encombrant et prend tout à la main. Elle a des poches après tout. Pour finir, elle ne met jamais de crèmes sur ses mains et a pourtant des mains quasi-parfaites.

"Ouaw", l'expression préférée de Mia ce qui la résume d'ailleurs assez bien. La journée, on la rouve très mystérieuse et réservée. Elle ne parle à presque personne et est carrément associable. Elle n'aime tout simplement pas les gens et ne saurait elle-même dire pourquoi. "Parce, c'est tout, je les aime pas, point final ya pas de pourquoi. " est la phrase qu'elle répond quand on lui demande pourquoi cette haine qu'elle possède en elle contre l'homme. Elle a très peu d'amis, mais des vrais amis, qui sont là pour elle quand elle est au plus bas. Ce qui n'arrive pas souvent car Mia est toute de même d'un optimisme rare, ce que peu de monde croit-cela d'elle, normal, elle n'en donne pas l'air. Avec son regard de tueuse, elle donne plutôt des airs de suicidaire. Suicidaire elle ? Jamais ! Elle aime bien trop la vie pour risquer de la perdre. On la fait naître, pourquoi est-ce qu'elle choisirait de mourir ? Mais peu importe, elle fait de son mieux pour rester toujours calme. D'ailleurs elle l'est. C'est un de ses plus grand défaut malgré ce qu'on peut croire. On s'énerve du coup souvent pour elle, pour aucune raison particulière. Et elle, restant calme, exaspère son attaquant en le rendant encore plus féroce. Mais elle ne se laisse jamais faire, elle a de la répartie la petite brune. Quand on la gonfle un peu trop, elle soupire, lance une phrase poignante et s'en va sans demander de réponse car elle sait qu'elle a en général gagner. Ce qui lui fait gagner pas mal d'ennemis. Elle a le moral, elle a la vie, elle a les amis, que faudrait-il de plus ? L'amour ? Non, plus jamais ! Mais ceci est juste pour la journée. La nuit...comment expliquer ? Elle se dévergonde, c'est tout. Devenant une vraie garce. La réplique parfaite : Sex, Drugs & Rock'n'roll. Passant ses soirées dans les boîtes de nuit avec un groupe qui le jour n'existait même pas. Elle passe ses nuits à boire, tout et n'importe quoi, tous les alcools qui lui tombent sous la main, elle ne fait même plus attention aux étiquettes. Elle se drogue également, à vrai dire, elle fait tout et n'importe quoi, elle danse, elle ne dort presque pas de la nuit, ou sinon, elle avait quelques aventures d'un soir. Elle était bisexuelle, pour elle c'était un peu la preuve de l'amour libre, elle ne choisissait pas par rapport au sexe, mais par rapport aux sentiments. Même si pour les aventures d'un soir, il n'y avait aucun sentiments là-dedans. D'ailleurs, elle ne connaissait en général même pas leur prénom, comme s'ils n'en avaient pas, dans sa tête elle les nommait par numéro, en général ça faisait "Mec 376" ou "Fille 298", oui, elle les accumulaient à chaques soirées ce qui en faisait quand même un paquet. D'ailleurs, c'était comme si c'était un robot, elle s'en fichait éperdumment des sentiments. Lorsqu'elle se réveillait, c'était toujours assez tôt en sachant qu'elle avait fait la fête jusqu'à 4h00 du matin. C'était entre 9h00 et 10h30., Pour en revenir, au matin, elle se levait, se réhabillait dans ses habits de fête, rentrait chez elle et récupérais sa personnalitée du jour. Mystérieuse et énervante. On s'intéresse tout de même souvent à elle, on voudrait juste la comprendre, que ce soit en bien ou en mal. Mia aime ses ennemis, elle aime le fait que quelqu'un la déteste car on ne la comprend pas. Elle aime cela, elle adore les ennemis. Voilà pourquoi elle en accumule. Pour finir, elle rigole énormément. Elle adore rire et aime toute sorte d'humour. Mais son humour a elle n'est pas aimé par beaucoup de monde, mais, vous devez vous en doutez, elle s'en fiche.