Oh, serait-ce mon ex mari ? -PV Nicholas-

► Messages : 69 ► Age : 32 Date d'inscription : 25/09/2009

6h07 du matin a l’heure de la grande pendule type gare qui trône sur le mur de la nouvelle chambre de Nick. Il ouvre le plus discrètement possible la porte de sa chambre. Il a beaucoup trop bu se soir, et il le sait parfaitement. Mais ça faisait les jours qu’il n’avait pas été a une des fameuses fêtes organisé par le roi de la nuit de New York. L’une des meilleures adresse, parait-il. Il avait en quelques sorte du rattraper le temps perdu, et certaines personnes étaient là pour le lui rappeler. Toujours un verre a la main, le plus souvent plein, mais jamais de la même chose, ça avait été la soirée des retrouvailles. Il parait qu’une absence avec de bonnes retrouvailles vaut mieux qu’un long séjour et des engueulades. A la limite, c’est plus vraiment son problème… il avait sacrifié pas mal de soirée pendant son mariage, parce qu’il le voulait, maintenant… plus rien ne le retenait. Il se jeta donc sur son lit, encore habillé, dans même refermer la porte. Morphée ne tarda pas a venir le chercher, pour une courte nuit, certes, mais une nuit quand même.

9h49, toujours sur cette même grande pendule. Franchement, il l’adore. Dés qu’il l’a vu, il savait qu’elle trouverait sa place sur ce mur. Mais je m’égare, là n’est pas le propos. Le truc, vous voyez, c’est qu’il aurait bien dormit quelques heures de plus le coco, mais que, je ne sais pas par quelle connerie, sa chère voisine qu’il ne voit jamais d’habitude a eut la bonne idée de faire: proposition numéro une = sa gym, la musique a fond, proposition numéro deux = le ménage, la musique a fond, proposition numéro trois = je ne sais quoi, mais la musique a fond ! Et pas un petit air de Vivaldi, si vous voyez où je veux en venir… C’est donc presque a contre cœur que Nicholas se leva, légèrement dans le coltard et se dirigea comme machinalement vers sa salle de bain. Une bonne douche plus tard, ça allait pour ainsi dire déjà mieux ! Un petit caché d’aspirine, des fringues qui ne sentent pas l’alcool et la fumée - pas seulement de cigarette, et un texto plus tard, le voilà partie direction le Starbuck, pour rejoindre quelques amis… bien remis de la veille !

10h19 précise sur la pendule qui se trouvait au dessus du bar de se populaire café de la ville. Et oui, parce que partout, dans le monde entier est connu l’enseigne « Starbuck ». Et a vrai dire, notre basketteur matinal comprenait assez pourquoi. N’attendant pas ses amis devant l’entrée, il se dirigea vers l’endroit, qui semblait assez remplis, comme a son habitude, surtout a une telle heure. Par chance, une jeune fille venait de se lever de sa table, Nick se dirigea alors vers celle-ci, revissant sa casquette sur sa tête. Seulement, le temps qu’il commande un moqua, il n’eut pas le temps de voir une jeune femme qu’il ne connaissait que trop bien s’asseoir a ladite table. Il prit place en face d’elle, s’en même faire attention, et eu un léger… bug, en la remarquant. Elle ne dut pas bien comprendre. Il resta une longue minute a retrouver les courbes de son visage, avant d’ouvrir, finalement, la bouche.

Il faut croire que je n’étais pas décidé a prendre mon café seul…

► Messages : 69 ► Age : 32 Date d'inscription : 25/09/2009

C'est bête, moi j'avais décidée de prendre le mien sans personne.

Que voulez vous qu’il fasse, une fois assis, une fois ses yeux posés sur elle, Nick n’allait pas partir. Pas lorsque la simple vue de ce visage si familier lui crevait le cœur, un peu plus, encore. Alors, il l’avait regarder, peut être pour être sure que c’était bien elle. Mais en aucun cas, il ne l’avait oublier. Il se souvenait encore de chaque millimètre de cette peau qu’il avait tant de fois touchée, en une caresse, en un baiser. Mais qui, maintenant, lui était interdite, alors qu’il mourrait encore pour elle. Il ne l’avouerait sûrement pas a voix haute, du moins pas d’emblé, pas comme ça, mais il voulait qu’elle revienne, qu’elle lui dise avoir fait une erreur, qu’il était le seul assez bien pour elle. Parce que les projets qu’ils avaient fait ensemble, il y avait cru, dur comme fer, jusqu’au jour du divorce. Et peut être encore maintenant.
Elle l’attaquait de front, mais il résistait, parce que cette fois, il était décidé a ne pas partir sans réponse. Il la connaissait, peut être pas par cœur, peut être pas comme il devrait, mais il la connaissait. Et ses petits réflexes qui faisaient d’elle cette personne froide sous prétexte qu’elle ne se sentait pas alaise… il comprenait. Il n’était pas alaise non plus, oh, ça non. Lorsque la serveuse vint enfin leur porter leur commande respective, elle se réjouit de voir que Nicholas ai su trouver une place dans ce café bondé. Il la gratifia d’un sourire, entourant la boisson chaude de ses mains, retrouvant bien vite l’azur des yeux de Lena, comme un besoin vital qu’il n’avait pas eu depuis bien trop longtemps; Bien sure, il avait longuement regardé les photos… les leurs, non pas celles des magasins, mais voir sa poitrine se lever un peu plus a chaque bouffée d’air inspirée… voilà ce qu’il voulait. Elle. En chair, et en os. Plus de simple souvenir, plaqués sur papier glacé. Il resta un long moment interdis, simplement en la regardant, sans vraiment sourire, sans vraiment réagir. Il porta son moqua a ses lèvres sans quitter son ex femme du regard, sans lui répondre. Pour dire quoi ? Qu’il allait rester malgré tout ? Elle pouvait le lire dans ses yeux, du moins, si elle était encore capable d’y lire quelque chose. Parce qu’il avait peut que cette complicité qui, a une époque, avait fait leur force, ne soit plus qu’un lointain souvenir. Voilà pourquoi il finit par rompre le silence, même si en fond sonore, le dernier U2 empêchait ce même silence de devenir pesant.

Tu sembles bien aller…

C’était banal, et ça ne servait pas a grand-chose, mais c’était une approche. Il but a nouveau une gorgée brûlante de café. Comme il aimait cette sensation de chaleur intense qui lui parcourait le corps, lui rappelant sans cesse ces souvenirs d’enfance, ou bien même de soirée avec elle où Lena lui jurait qu’il était fou de se brûler la langue comme ça… oui, tout ça lui manquait. Son rire. Son sourire. Son parfum. Son être. Elle.

Dans un peu plus de trois semaine, ça aurait fait un an, Lena…

Qu’ils c’étaient rencontrés. Non pas mariés, mais aimé. Pour la première fois. C’était sa manière a lui de ramener ce sujet brûlant de manière un peu moins brutal qu’en lui demandant pourquoi, même si, dans le fond, la question allait arriver a un moment ou un autre.